Casalino Pierluigi.
mercoledì 20 maggio 2020
L'axe Moscou-Berlin (1939-1941)-4.
Trois mois et demi après la visite d'Eden à Moscou, en juillet 1935, Staline ordonne à son homme de confiance, David Kandelaki, représentant commercial à Berlin, d'entamer des pourparlers pour une amélioration des relations politiques germano soviétiques. A cette époque, Kandelaki dirigeait les pourparlers concernant les relations économiques avec Hjalmar Schacht, le président de la Banque du Reich, étroitement lié aux milieux financiers et industriels allemands. Or, selon Staline, la grande industrie était le vrai patron de Hitler, de telle sorte qu'en s'adressant à Schact, il s'adressait directement au patron. De même Kandelaki menait de pourparlers avec Hermann Goering, considéré à Moscou comme un trait d'union entre les milieux industriels et le gouvernement allemands. Parallèlement à ces entretiens, l'ambassadeur Sourits et le conseiller de l'ambassade soviétique à Berlin, Bessonov appuient "l'initiative Kandelaki". Le 21 décembre 1935, Bessonov déclare carrément au ministère des Affaires étrangères allemande qu'il serait souhaitable de compléter l'accord de Berlin de 1926 sur la neutralité par "un pacte de non non-agression bilatéral entre l'Allemagne et la Russie soviétique". A cette époque Moscou se livrait à un réexamen de son attitude à l'égard du national-socialisme allemand. Les journalistes soviétiques à Berlin et les diplomates de l'ambassade allemande étaient quelque peu abasourdis lorsque, en traversant la capitale allemande (1936), Eliava, le commissaire adjoint au commerce extérieur (qui avait ses entrées chez Staline grâce à de vieilles relations), fit comprendre que "là-haut", on appréciait l'hitlérisme "différemment", autrement que ne le faisaient la presse et les diplomates soviétiques à Berlin. Schacht proposa à Kandelaki de discuter le problème d'une amélioration des relations soviétoallemande. Il promit, de son côté, d'informer le ministère des Affaires étrangères allemande de la demande soviétique. Au cours des années 1935 et 1936, Staline continuait à compter sur un accord avec Hitler, bien que la section internationale du NKVD l'eût averti que "toutes les tentatives visant à apaiser Hitler avaient fait fiasco. L'obstacle principal à une entente avec Moscou, c'est Hitler lui-même".
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