martedì 19 maggio 2020

L'axe Moscou-Berlin (1939-1941)-3.

Le 30 juin 1934, quatre mois après le XVII e congrès du Parti Communiste russe, Hitler élimina ses anciens compagnons. Ce événement furent probablement le point de départ d'un tournant dans le jugement de Staline sur la situation allemande, et même dans ses propres relations avec la vieille guarde bolchévique, qui lui pesaient déjà depuis longtemps, de même que Hitler était irrité et inquiet des prétentions de ses anciens camarades des sections d'assaut. La presse soviétique avait beau faire campagne en faveur de la sécurité collective et contre les menées agressives du nazisme, la responsable de cette campagne, Radek, expliquait avec une franchise cynique à Krivitsky, le chef de l'espionnage militaire soviétique en Europe:" Seuls des imbéciles peuvent croire que nous romprons un jour avec l'Allemagne. Ce que j'écris est une chose, mais en réalité il en va autrement. Personne ne pourrait nous donner ce que nous donne l'Allemagne. Pour nous, il est presque impossible de rompre avec elle. Radek avait sans doute en vue non seulement la collaboration militaire, mais aussi l'aide technique et économique importante dont l'Urss avait bénéficié au cours du premier plan quinquennal. On peut affirmer avec certitude que l'aide économique étrangère, et allemande en particulier, avait joué un rôle décisif dans l'édification de l'industrie soviétique. L'Urss formule deux propositions à l'Allemagne, coup sur coup: offrir une garantie commune aux États baltes, prendre part à un "pacte de l'Est" qui offrirait la sécurité à tous ses participants. Hitler repousse le deux propositions. La politique de la sécurité collective, c'est à dire d'un rapprochement avec la France et l'Angleterre, se renforce. A présent, Staline nourrit un nouvel espoir, celui de voir l'Allemagne désirer améliorer ses relations avec la Russie soviétique, par crainte d'un encerclement. M.I. Kalinine, président du Comité central exécutif des Soviets, dit au nouvel ambassadeur allemand à Moscou, von Schulenburg: "Il ne faut pas accorder une trop grande importance aux vociférations de la presse. Le peuples l'Allemagne e de l'Union soviétique sont liés par de multiples aspects et dépendent  beaucoup l'un de l'autre. Staline tente de produire la même impression sur Anthony Eden, s'efforçant de l'effrayer par la perspective d'une alliance soviets allemand, afin de dissuader la Gran Bretagne de s'accorder avec l'Allemagne aux dépens de l'Union soviétique. Par exemple, il annonce à Eden que les entretiens germano soviétiques concernant les crédits, portent sur des marchandises qu'il est même gênant d'évoquer ouvertement: armements, industrie chimique, etcetera. Eden (avec agitation): Comment? Est-il possible que le gouvernement allemand ait accepté de livrer des armes pour votre Armée Rouge ? Staline: oui, et sans doute, dans le jours qui viennent, signeront-nous un accord pour un emprunt. On joue gros jeu. Si on réussit à persuader les Anglais qu'on ne peut faire confiance à Hitler, le danger d'un accord anglo-gremanique contre la Russie soviétique sera écarté et il ne restera plus à Hitler qu'à rechercher un accord avec Moscou- 3.
Casalino Pierluigi 

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