lunedì 18 maggio 2020

L'axe Moscou-Berlin (1939-1941)-2.

C'est encore la ligne définie par Staline dans son rapport au XVII e congrès du PC(b), en février 1934. Il est assez prudent lorsqu'il caractérise la situation allemande. Il fait observer qu'on a "tort de qualifier de national-socialisme" le fascisme de type allemand, "car l'examen le plus attentif ne permet pas s'y découvrir même un atome de socialisme". Mais qu'en est-il de la première moitié du sigle, du nationalisme? Staline laisse cette question ouverte. Il commence seulement à reconsidérer l'attitude traditionnellement défavorable du parti à l'égard du nationalisme en général, y compris le nationalisme russe. Bientôt paraissent les célèbres observations de Staline, Kirov et Jdanov sur le projet du manuel de l'histoire de l'Urss. L'attitude à l'égard du passé historique change et simultanément on commence à reconsidérer l'attitude à l'égard du fascisme et en particulier du fascisme allemand. Staline considérait le parti nazi comme un instrument de la grande industrie et de la Reichswehr. Il ne comprenait pas le caractère relativement autonome du mouvement nazi. Croyant la Reichswehr maître de la situation et ayant à l'esprit l'ancienne collaboration militaire germano soviétique, il ne pouvait saisir toute la menace que représentait le fascisme allemand. "Nous sommes loin de nous exstsier devant le régime fasciste en Allemagne, disait Staline au XVII e congrès du PC(b). Mais il ne s'agit pas ici du fascisme, ne serait-ce que parce qu'en Italie, par exemple, le fascisme n'a pas empêché l'Urss d'instaurer les meilleures relations avec ce pays. La porte d'une entente avec l'Allemagne restait ouverte.-2.
Casalino Pierluigi 

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