sabato 16 maggio 2020

L'axe Moscou-Berlin (1939-1941)-1.

Les événements se précipitaient: on allait vers une nouvelle guerre mondiale. Toute la seconde moitié des années Trente était placée sous le signe de conflits politico-militaire croissants. En 1935, l'Allemagne rompt les dispositions militaires du traité de Versailles et instaure le service militaire obligatoire. Staline fait preuve de compréhension, il approuve même ce nouveau pas vers la guerre. Fin mars 1935, il dit à Anthony Eden, au cours de leurs entretiens au Kremlin: "Tot ou tard, le peuple germanique devait se libérer des chaînes de Versailles...Je le répète, un grand peuple comme le peuple germanique, devait s'arracher des chaînes de Versailles. Staline répète a plusieurs reprises:"Les Germains sont un peuple grand et courageux. Nous ne l'oublions jamais".Il évoque les Germains, et non les Allemands, reprenant ainsi le nom des tribus qui menaçaient les frontières de l'Empire romain et celui que les Russes donnaient aux soldats allemands, au cours de la Première Guerre mondiale. Staline est impressionné par leur "grandeur", leur "courage". Il lui importe peu que cette Allemagne soit national-socialiste. Il y a une logique de fer. Maintenant que le système de Versailles à volé en éclats, il est temps d'entreprendre des actions communes. En fait, Staline a déjà manifesté plus d'une fois sa volonté d'accord politique avec l'Allemagne nazie. Un examen de la préhistoire du pacte germano soviétique du 23 août 1939 fournit des arguments suffisamment convaincants à l'appui de cette thèse et sur ce argument je renvoie à mes articles sur le web" Attraction fatale"-comunicati.net- et "La collaboration militaire entre l'Allemagne et la Russie soviétique"-blog 2020, pierluigicasalino.org.Altervista- et encore sur le Rapallo Geist". Hitler devint chancelier du Reich en janvier 1933; trois mois après, dans la Première moitié du mois de mai 1933, un groupe d'officiers supérieurs allemands, avec à sa tête le général Bockelberg, visita Moscou. Vorochilov, le commissaire à la défense, prononça un discours à la réception à l'honneur de la délégation militaire allemande et il souligna le désir l'Armée Rouge de conserver ses relations amicales avec la Reichswehr. C'est à peu près à cette époque-la que Staline lut la traduction russe dei Mein Kampf. Si ne fu pas totalement convaincu des plans anti soviétiques d'Hitler, supposant sans doute qu'une bonne part des déclarations d'Hitler n'étaient que propagande, il se devait cependant de réagir. Les relations avec la Reichswehr furent interrompues et ses installations en territoire soviétique, fermées. Pourtant, la question des relations futures entre l'Allemagne et la Russie soviétique restait indécise. Le gouvernement soviétique continuait à espérer qu'à après la période de crise de la prise du pouvoir par les nationaux-socialistes, il serait possible de rétablir la concorde antérieure. A. Enoukidze', secrétaire du Comité central exécutif d'Urss, le déclara franchement à son hôte, l'ambassadeur allemand à Moscou, von Dirksen, le 16 août 1933:" L'enterprise de transformation national socialiste, diit-il, peut avoir des conséquences favorables sur les relations germanosoviétiques". Enoukidze' cherchait et trouvait visiblement des lignes de développement communes, des traités de ressemblance entre national-socialisme allemande et le communisme soviétique. A la fin de l'année 1933 et au début de 1934, c'est-à-dire au moment précis où le gouvernement est en train de décider de l'orientation de sa politique extérieure vers un système de sécurité collective, ses avances à l'Allemagne pour renouer des relations amicales se succèdent avec persistance. Le 6 novembre 1933, le maréchal Toukhatchevski, ministre adjoint de la Défense  déclare à  von Twardowsky, conseiller de l'ambassade allemande à Moscou: "En Union soviétique, la politique de Rapallo demeure la plus populaire". On a n'oublierait jamais que la Reichswehr avait été le précepteur de l'Armée Rouge pendant les années difficiles. L'Armée Rouge saluerait très vivement une reprise de la collaboration antérieure. Il faudrait seulement dissiper les appréhensions concernant une politique agressive de l'Allemagne à l'égard de l'Union soviétique. M.M.Litvinov, commissaire du peuple aux Affaires étrangères, déclara dans son entretien avec Mussolini, le 4 décembre 1933:"Nous voulons avoir les meilleurs relations possibles avec l'Allemagne. Cependant, Moscou redoute une alliance entre l'Allemagne et la France et tente de la prévenir en se rapprochant elle-même de la France. Le 13 décembre 1933, Litvinov répète à Nadolny, l'ambassadeur allemand à Moscou:"Nous n'entreprenons rien contre l'Allemagne...Nous n'avons pas l'intention de participer à aucune  intrigue contre l'Allemagne..." Cette idée fut ensuite développée par Molotov et Litvinov dans leurs interventions le 29 décembre 1933 à la IV session du Comité central exécutif d'Urss, peu après la décision du C.C. du PCR (b) sur le développement de la politique, visant à créer un système de sécurité collective en Europe. En 1934, la Russie soviétique adhéra à la S.D.N et en devint un membre actif. Pourtant, malgré ce tournant officiel dans sa politique extérieure, Staline décida de maintenir secrètement l'orientation ancienne en direction de l'Allemagne. -1
Casalino Pierluigi.

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