Le 5 mai on communiqua à Astakhov que l'armement commandé par Moscou aux usines tchécoslovaques Skoda serait livré. Courant mai, l'Angleterre et la France d'un côté, l'Urss de l'autre, continuèrent à échanger et discuter des propositions par la voie diplomatique. Pour l'Urss, le point essentiel était la garantie que les Etats baltes ne tomberaient pas, d'une façon ou d'une autre, dans les mains de l'Allemagne, les troupes soviétiques pourraient traverser sans encombre les territoires de la Pologne et de la Roumanie, dans la mesure où l'Urss et l'Allemagne n'avaient pas de frontière commune. Pratiquement, cela signifiait que la Russie cherchait à obtenir l'accord de l'Angleterre et de la France pour une annexion des pays baltes. Les gouvernements de Pologne et de Roumanie refusaient leur accord pour un passage des troupes soviétiques, car ils redoutaient, non sans raison, qu'il amène des changements sociopolitiques irréversibles dans ces pays. En pleins pourparlers anglo-franco- soviétiques, le 20 mai, Molotov reçut l'ambassadeur allemand à Moscou von Schulemburg. Celui-ci fut frappé par une remarque de Molotov.
Casalino Pierluigi, 9
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