giovedì 21 maggio 2020

L'axe Moscou-Berlin (1939-1941)-5.

Lorsque l'Allemagne accorda un crédit important à l'Union soviétique, Staline comprit ce geste comme une volonté de de parvenir à un accord. Lors d'une réunion du Politburo, Staline s'éleva contre une communication du NKVD:"Comment Hitler pourrait-il nous faire la guerre alors qu'il nous accorde des crédits pareils? C'est impossible. Les milieux d'affaires allemands son assez puissants et ce sont eux qui gouvernent. Ni la confrontation avec l'Allemagne en Espagne, ni la signature du pacte "antikomintern" germano-japonais en 1936 n'ebranle'rent sa certitude de pouvoir conclure une entente avec l'Allemagne. Fin mai 1936, Kandelaki et Friedrichisohn (son remplaçant) rencontrent Goering, qui non seulement s'intéressa vivement à un développement des relations société allemandes, mais promit aussi d'arranger la situation du côté de Hitler. En juillet, le conseiller d'ambassade Bessonov eut une conversation avec Hoenke, un haut fonctionnaire du ministère des Affaires étrangères allemande, et il évoqua les conditions concrètes de la conclusions d'un pacte de non-agression soviéto-allemand. Hoenke expliqua que, selon le gouvernement allemand, les pactes de non-agression n'avait de sens qu'entre les États ayant des frontières communes, ce qui n'était pas le cas de l'Allemagne  et de la Russie soviétique. Cette déclaration fut d'une importance cruciale pour l'avenir des relations soviéto-allemandes. En adécembre 1936 et en février 1937, Schacht rencontra de nouveau Kandelaki et Friedrichisohn. Il leur expliqua que les relations commerciales pourraient se développer à la condition que le gouvernement soviétique renonça^t a la propagande communiste à l'extérieur de ses frontières. Selon les notes de Schacht, Kandelaki fit part de sa "sympathie et compréhension". Sur mission de Staline et Molotov, Kandelaki donna lecture de l'avis qu'il avait formulé par écrit. Il consistait en ceci: le gouvernement russe ne s'est jamais opposé à des pourparlers politiques avec l'Allemagne. Sa politique ne va pas à l'encontre des intérêts allemandes et il est prêt à entamer des pourparlers concernant une amélioration de leurs relations. Schacht proposa à Kandelaki que sa communication fût transmise officiellement par l'ambassadeur soviétique à Berlin.-5, a
Casalino Pierluigi 

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