La politique de extérieure du nazisme repose sur sa doctrine raciste, dont l'objectif suprême est la domination de la race aryanne. Il s'agit dans un premier temps de rétablir la puissance militaire allemande, puis suivront la réunion au Reich de toutes les populations allemandes (pangermanisme), l'anéantissement de la France, et infin la conquête de l'espace vital à l'Est sur la Russie et ses voisins. La haine du bolchevisme, doctrine présentée comme élaborée par des Juifs, est également au centre de la pensée hitlérienne. Dès sa première année au pouvoir, Hitler prend deux initiatives spectaculaires: l'Allemagne quitte la conférence de Genève sur ne désarmement, puis se retire de la SDN ( octobre 1933 ), en tirant prétexte de la réticence des démocraties à lui accorder l'égalité sur le plan des armements. En réalité, violant le traité de Versailles, il a tout de suite entrepris le réarmement clandestin du Reich; il annonce en outre, le 16 mars 1935, le rétablissement du service militaire obligataire en Allemagne. Dans les relations avec ses voisins, le pouvoir nazi s'efforce de saisir diverses occasions pour étendre son influence. En janvier 1934, il signe un pacte de non-agression avec la Pologne, pilier de revers françaises. Pourtant le putsch nazi qu'il soutient en Autriche en juillet 1934, en pensant réaliser rapidement l'Anschluss, est un échec: en massant des troupes à la frontière du Brenner, Mussolini met un terme à cette initiative. Mais Hitler se rattrape en Sarre; détaché depuis quinze ans de l'Allemagne, le territoire vote à 90% en faveur du rattachement au Reich.- 2
Casalino Pierluigi
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