La République chinoise, fondée en 1911, a déclaré en 1917 la guerre aux empires centraux; elle entend profiter de cet atout pour obtenir des vainqueurs un aménagement de sa situation. L'opinion publique chinoise exprime d'ailleurs son désir de voir cesser la mise sous tutelle économique du pays, comme l'illustre le "mouvement du 4 mai 1919": de violentes manifestations anti nipponiques ont lieu à Pékin et Shanghai à l'annonce de l'attribution au Japon des intérêts allemands. La tâche est cependant difficile pour la Chine, profondément divisée: le gouvernement de Pékin est l'interlocuteur officiel des grandes puissances, mais son autorité est faible, et il est concurrencé par le gouvernement de Sun Yat-sen, établi à Canron. A la conférence de Washington, Pékin, qui désirait une révision totale des traités inégaux, n'a obtenu que de détails, en dehors du retrait japonais. A partir du 1923, des signes de redressement apparaissent. Sun Yat-sen et le Guomindang concluent un accord avec le Komintern, qui leur procure l'alliance du Parti Communiste chinois. Ainsi renforcé, le Guomindang s'assure en 1927 le contrôle militaire du pays. Successeur de Sun Yat-sen, le général Jang Jeshi (Tchang Kai-chek) élimine alors les communistes et accaparre tous le pouvoirs. La Russie soviétique rompt ses relations diplomatiques avec le nouveau gouvernement. Nationaliste, Jang Jeshi s'efforce de desserrer le carcan des traités inégaux. Entre 1928 et 1930, il obtient pour son pays l'autonomie douanière. L'Angleterre abandonne quatre concessions. Mai le problème de l'exterritorialite' demeure. Au total, le bilan est encore insuffisant, mais la tendance est désormais bien inversée en faveur de la Chine.
Casalino Pierluigi
domenica 28 luglio 2019
4 mai 1919, le réveil de la Chine
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