sabato 24 giugno 2017

MONTAIGNE ET LE VOYAGE.

"Cette humeur avide des choses nouvelles et inconnues aide bien à nourrir en moi le dèsi de voyager - dit Montaigne (Essais, III, 9) - mais assez d'autres circonstances y confèrent". D'abord, le voyage permet d'échapper aux "épines domestiques": le souci de la cconduite de ses biens ("Je me détournee volontiers du gouvernement de ma maison) autant que "les devoirs de l'amitié maritale" (c'est une intelligence qui se refroid volontiers par une trop continuelle assistance, et que l'assiduité blesse"). Il permet aussi d'échapper au spectacle de corruption et de ruine qu'offre la France bouleversée par les guerres civiles ("lautre cause qui me convie à ces promenades c'est la discovenance aux moeurs présent de notre E'tat). Bref, le voyage est une fugue (je sais bien ce que je fuis, mais non pas ce que je cherche"); à le prendre à la lettre, il et aussi "temoignage d'inquiétude et de irresolution. Mais toute inquiétude implique qu'on aspire à la possession de la diversità.
Casalino pIERLUIGI

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